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Fin de mission de « Démarcation des limites non naturelles du Parc National de la Salonga », dans le territoire Oshwe

Fin de mission de « Démarcation des limites non naturelles du Parc National de la Salonga », dans le territoire Oshwe

36,7 km dans le secteur de Kangara, et 6,2 km dans le secteur de Lokolama, soit un total de 42,9 km dans le territoire d’Oshwe (dans la province du Maindombe) ont fait l’objet d’une démarcation nette pour montrer clairement les limites du Parc National de la Salonga. Cette initiative renforce la clarté des frontières entre les zones de conservation et les terroirs des communautés locales.

Lancé en octobre 2024, le projet sous financement de l’UNESCO avec l’appui du Gouvernement de la Norvège, a combiné sensibilisation, recrutement et formation des cartographes locaux. Des experts du Parc, des autorités locales et des représentants des communautés ont œuvré ensemble pour garantir une démarcation participative et durable de deux circuits ciblés. La mise en place des Commission mixtes de démarcation a permis d’impliquer les habitants aux différentes étapes, favorisant ainsi l’appropriation du processus tout en réduisant les risques de conflits liés aux limites du parc.

Au total, 261 personnes issues des communautés locales — artisans, cartographes, pisteurs, cuisiniers et animateurs communautaires — ont été mobilisées. Ensemble, elles ont fabriqué et posé 85 panneaux de signalisation, distribué des affiches pédagogiques sur la faune protégée et diffusé les textes fondateurs du Parc National de la Salonga.

Ces activités ont permis de renforcer la compréhension du rôle crucial du parc et la nécessité pour les riverains de 42,9 km dans le territoire d’Oshwe (dans la province du Maindombe) ont fait l’objet d’une démarcation nette pour montrer clairement les limites du Parc National de la Salonga. coopérer à sa sauvegarde notamment en signalant les activités illégales ou en adoptant de nouvelles habitudes pour une protection durable de cette aire protégée.

Malgré les défis logistiques et les zones encore partiellement couvertes, cette initiative démontre l’efficacité d’une approche participative. Pour garantir la pérennité de la démarcation et en tirer le meilleur parti, , il reste essentiel de renforcer la présence de l’ICCN à travers ses différents services dans la zone- notamment la mise en place d’une unité de surveillance et me Mécanisme de gestion des Plaintes (MGP) et la promotion des activités communautaires pour l’amélioration ddes conditions de vie de la population.

Créé en 1970 et couvrant 36 000 km², le Parc National de la Salonga abrite une biodiversité exceptionnelle — dont le bonobo, le paon du Congo et l’éléphant de forêt. Longtemps vulnérable dans ses zones sans barrières naturelles, il retrouve aujourd’hui des limites mieux définies grâce à ce projet, qui prolonge les efforts déjà réalisés entre 2009 et 2015 sur 120 km de limite notamment dans le corridor de Monkoto, ainsi que dans les secteurs de Bianga et Nongo.

Avec les 42,95 km d’Oshwe, il reste 77,05 km à matérialiser dans les territoires de Dekese (province du Kasai), Kole et Lomela (Province du Sankuru) et Boende (Province de la Tsuapa). Un défi majeur, mais indispensable pour préserver l’intégrité écologique et symbolique de ce joyau du patrimoine mondial.

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