Le parc national de la Salonga est cogéré par l'Institut congolais pour la conservation de la nature (ICCN) et le Fonds mondial pour la nature (WWF).
Le parc national de la Salonga a été inscrit sur la liste du patrimoine mondial en péril de l’UNESCO il y a plus de 15 ans.
En 2005, le WWF et d’autres partenaires ont lancé un programme visant à aider l’ICCN à réduire le niveau de dégradation des ressources naturelles dans le parc national de la Salonga. Pourtant, le nombre d’animaux a continué à diminuer. En réponse, la cogestion a été lancée pour relever les nombreux défis de la Salonga et assurer une relation de travail plus forte avec les communautés locales.
Au sein du Comité de coordination du site (CoCoSi), les communautés locales, les administrations et les gouvernements provinciaux s’associent pour examiner les résultats des travaux réalisés et discuter des orientations et des projets de conservation communautaire et de développement rural.
Enfin, une équipe réunie au sein d’une « unité de gestion » (UGPNS) assure l’élaboration et la mise en œuvre d’un programme de gestion annuel. L’UGPNS assure également la mise en œuvre des orientations adoptées par le CPPNS et le CoCoSi, ainsi que les mesures correctives demandées par le Comité du patrimoine mondial de l’UNESCO.
Au total, l’équipe du Parc National de la Salonga compte une trentaine d’employés administratifs et techniques du WWF. Ils travaillent dans différents bureaux à Monkoto, Oshwe et Kinshasa ; l’ICCN a une douzaine d’employés administratifs et techniques, situés à Monkoto. Il y a 250 éco-gardes, qui travaillent dans 6 postes de gardes forestiers du parc : Monkoto (situé à l’est du bloc sud), Mondjoku (à l’ouest du bloc nord), Yokelelu (à l’est du bloc nord), Watsikengo (au nord du bloc nord), Anga (au sud du bloc sud) et Mundja (au nord-ouest du bloc sud), et plusieurs dizaines de postes de patrouille permanents et temporaires.
33.500 km²
Le plus grand parc national forestier d'Afrique et plus grand que la Belgique.
95%
Près de 95 % du paysage est couvert de forêts.
40%
Le parc abrite potentiellement 40 % de la population mondiale de bonobos.