Qui nous sommes
Le parc national de la Salonga est sous la gestion régalienne de l’ICCN. Depuis 2015 ICCN et WWF le gèrent conjointement selon un accord de cogestion qui a été signé en août de cette année.
La cogestion a été mise en place après l’inclusion du parc national de la Salonga sur la liste du patrimoine mondial en péril de l’UNESCO depuis plus de 15 ans.
En 2005, le WWF et d’autres partenaires avaient lancé un programme de soutien à l’Institut Congolais pour la Conservation de la Nature (ICCN) visant à réduire le niveau de dégradation des ressources naturelles du Parc National de Salonga atteint au cours des vingt dernières années. Malgré cela, le nombre d’animaux a continué de décroître. Pour assurer une relation de travail encore plus étroite, la cogestion a été mise sur pied.
Aujourd’hui, la gestion stratégique du parc est assurée par un comité de pilotage (CPPNS). Il rassemble l’ICCN, le WWF, les bailleurs de fonds et les partenaires et constitue l’organe principal de gouvernance stratégique du parc.
Un Comité de Coordination de Site (CoCoSi) permet par ailleurs de réunir les forces vives du territoire et les administrations afin de passer en revue les résultats obtenus et débattre des orientations et projets pour la conservation communautaire et le développement rural.
Enfin, une équipe réunie en une « unité de gestion » (UGPNS) assure l’élaboration et la mise en œuvre d’un programme annuel de gestion du parc. Elle assure également la mise en oeuvre des orientations retenues par le CPPNS et le CoCoSi, ainsi que les mesures correctives préconisées par le comité du patrimoine mondial de l’UNESCO.
Au total, l’équipe de l’UGPNS compte environ 30 agents administratifs et techniques WWF répartis entre Monkoto, Oshwe et Kinshasa ; une dizaine d’agents administratifs et techniques ICCN, tous basés à Monkoto; quelques 250 éco-gardes, répartis en 6 stations sur le territoire : Monkoto (situé à l’est du bloc sud), Mondjoku (ouest du bloc nord), Yokelelu (est du bloc nord), Watsikengo (nord du bloc nord), Anga (sud du bloc sud) et Mundja (nord-ouest du bloc sud), et plusieurs dizaine de postes de patrouilles permanents et temporaires.
250 éco-gardes sont répartis à travers les 6 stations du parc
33.500 km²
Plus grand parc forestier d'Afrique. Plus vaste que la Belgique.
95 %
Près de 95% du paysage sont couverts de forêts.
250
250 éco-gardes assurent la protection du parc National de la Salonga par des patrouilles régulières dans la forêt.
Notre vision
Notre vision est que le Parc national de la Salonga demeure un grand massif forestier représentatif des forêts denses humides du bassin du Congo, dans un paysage où les communautés comprennent et participent activement à la conservation de sa diversité biologique et de ses écosystèmes, préservés pour leur bénéfice, celui du pays et pour toute l’humanité, aujourd’hui et pour l’avenir.
Ce que nous faisons
Notre travail dans et autour du Parc national de la Salonga concerne différents domaines d’actions.
Réalisations récentes
Nous améliorons constamment la gestion du parc. Les activités de biomonitoring et de collecte de données se poursuivent et renforcent nos connaissances sur la faune tout en aidant à améliorer l’efficacité des patouilles des éco-gardes. En 2019, les éco-gardes ont effectué 178 patrouilles, soit 21 600 hommes jours sur le terrain et près de 21 400 km parcourus.
223
Espèces d'oiseaux.
129
Espèces de poissons
51
Espèces de mammifères
Une meilleure compréhension de la flore et de la faune du Parc national de la Salonga est nécessaire pour l’éducation environnementale. Avec notre programme d’éducation environnementale, nous visons à susciter l’enthousiasme pour les trésors naturels du parc et former les écologistes de la prochaine génération.
Les communautés bénéficient des projets agricoles où sont établies des fermes pilotes et apprennent les pratiques agricoles améliorées qui réduisent l’agriculture itinérante.
Les communautés bénéficient des projets agricoles et des nouvelles fermes pilotes où elles ont la possibilité de renforcer leurs connaissances sur les pratiques agricoles