Le lot de semences est constitué d’une part, de cultures vivrières, notamment 250kg de semence de maïs Samaru, 500kg de riz Giza et Jasmine, 5.500 mètres linéaires de boutures de manioc TME 419 (Obama)  et  d’autre part de cultures maraichères:  5 kg de ciboules, 2,5 kg d’oseille, 2,5 kg d’amarante, 2,5 kg d’épinards, 2,5 kg de gombo et 2,5 kg d’aubergine. Les outils aratoires comprennent 403 limes, 80 houes, 79 râteaux, 505 machettes, 80 binettes et paumelles ainsi que 50 arrosoirs.

À l’étape actuelle et pour un suivi de proximité, l’activité cible quelques associations et ménages de maraîchers ainsi que les comités locaux de développement (CLD) du corridor Monkoto et du secteur de Bianga préalablement identifiés et formés aux pratiques agricoles durables.

Le choix des culturea été  laissé à la discrétion des bénéficiaires pour lesquels une attention particulière a été portée sur l’inclusion sociale et genre. Des villages et associations essentiellement des peuples autochtones (villages Bongale3 & Sambwankoy), l’Union des peuples autochtones de Monkoto (UPAM), quelques Associations de femmes, une école des techniques agricoles (ITA/Monkoto) figurent parmi les bénéficiaires.

Ces structures et certains agri multiplicateurs individuels sont chargés de la multiplication des semences dans les champs écoles qui seront suivis par les techniciens de l’UGPNS. Ensuite, la production de diverses spéculations sera distribuée aux ménages pour couvrir leurs besoins en semences dans les champs de production.

Selon les prévisions, la présente intervention devrait produire 24 tonnes de maïs, 12 tonnes de riz, 250tonnes de manioc et des dizaines de mètres linéaires de boutures de manioc. Ce qui pourrait répondre aux besoins d’une grande partie des agriculteurs et maraichers du paysage.

Le but visé est d’associer les populations riveraines à la conservation des ressources du Parc National de la Salonga à travers l’amélioration de l’alimentation de la population et l’augmentation de ses revenus.