« Les populations d’éléphants et de bonobos à Dare-Dare se maintiennent », indique le recensement biologique en cours.

Parmi les premiers enseignements du recensement, qui se déroule d’avril à novembre 2024 sur une superficie de 3 000 km² appelée Dare-Dare, dans le sud-est du secteur de Watsikengo, au sein du bloc nord du parc, Salonga Conservation Initiative souligne la persistance des populations de bonobos et d’éléphants, tout en notant la présence significative de signes humains.
Cette étude, réalisée par Salonga Conservation (SCI) en collaboration avec l’Unité de Gestion du Parc National de la Salonga (UGPNS), s’inscrit dans le cadre du projet Bonobo and Congo Biodiversity Initiative (BCBI). Son objectif est de déterminer les évolutions de la répartition et de l’abondance des espèces animales et humaines au cours des neuf dernières années, depuis le dernier recensement effectué dans la même zone par la Société Zoologique de Milwaukee en 2015. La première phase, couvrant 1 320 km², est désormais achevée, tandis que la deuxième phase du recensement a débuté le 6 août et portera sur les 1 680 km² restants (voir la carte).
L’étude mobilise une équipe de 20 personnes dont quatre de SCI, 11 gardes de l’ICCN et cinq membres de la communauté locale.
Les résultats de la première phase, d’avril à juin, montrent une persistance discontinue (dans le temps) des bonobos et des éléphants dans la partie nord de Dare-Dare, bien que les signes humains soient très présents. L’analyse des données permettra de dresser un état des lieux en 2024, comparé à 2015, afin d’aider l’UGPNS à affiner ses mesures de conservation dans cette zone du bloc nord du Parc National de la Salonga.
